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Analyse de la finale :

Northampton est la cinquième formation à inscrire son nom au palmares de la coupe d'Europe, et la troisième avec l'ensemble des meilleurs protagonistes représentés. En effet, Toulouse et l'Ulster ont remporté le trophée sans la présence des clubs anglais, et Brive, Bath et Northampton ont gagné des compétitions "pleines". Les Anglais rejoignent ainsi les Français au nombre de titres, et réalisent un fameux deux succès pour trois participations. Au niveau des finalistes, les Français ont glissé quatre clubs pour cinq participations, les Anglais trois équipes pour autant de participations, alors que les Irlandais ont atteint à deux reprises la finale contre une seule fois pour les Gallois. A noter qu'après cinq années de compétition, aucun pays n'a réussi à glisser deux de ses représentatns en finale la même année, et qu'aucune équipe n'a encore remporté à deux reprises la coupe d'Europe.

Sur cette finale, la fraicheur n'aura pas suffi aux Irlandais pour prendre le dessus sur la puissance des Anglais. L'écart de seulement un petit point à la fin de la rencontre prouve à quel point cette finale fût serrée, avec une seule petite pénalité à se mettre sous la dent en seconde période. Le match aurait très bien pu pencher en faveur des Irlandais qui n'auront pas cette fois eu la réussite qui avait été la leur jusqu'à présent.

Avec un O'Gara dans un jour sans dans ses coups de pied, et un Fowley moins percutant que lors des matches précédents, les Irlandais n'ont jamais pu prendre la mesure de leurs adversaires. Même à la touche, les verts ne se sont pas balladés et ont du concéder de nombreux ballons sur leur propre lancer. Seul Wood, une fois de plus, fût égal à lui même et aura pu élever les débats lors de ce match dans l'ensemble assez haché.

Mais en face, ce fût guère mieux. La touche, pourtant point fort des Anglais, fût également loin d'être parfaite. Grayson, habituellement si précieux dans ses coups de pied, passa à côté de son sujet lors de cette rencontre. Le fer de lance anglais fût en fait Pat Lam, fantastique numéro huit Samoan qui aura permis à son équipe de rester au contact des Irlandais durant toute la rencontre.

A l'arrivée, si les Irlandais ont inscrit le seul essai de ce match suite à un magnifique mouvement de l'ensemble de l'équipe (essai assez douteux car Wood esseulé était pénalisable pour avoir conservé trop longtemps le ballon au sol), ils ne peuvent que regretter que leur ouvreur O'Gara ne sut jamais trouver le chemin des poteaux. De l'autre côté, Grayson, assez maladroit, réussit à passer trois pénalités qui se révélèrent finalement suffisantes. La faillite de deux buteurs explique entre autres la petitesse du score, digne d'un mauvais match de nationale 3.

Cette analyse peut être complétée avec le classement des clubs mis à jour Lundi soir. Celui ci, classement britannique optimisé, apporte une autre vision sur l'état actuel des forces en présence, notamment avec la prise en compte de la valeur des adversaires rencontrés, des déplacements et indépendament du nombre de rencontres disputées.

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