Présentation de la compétition
            Présentation de la finale (1er 
              Juin) :
            Nous y voici enfin ! Après 
              une première phase composée de 6 poules de 4, des 
              barrages contre les clubs d'élite 2, puis des quarts et demi-finales, 
              la finale de cette dernière coupe de France opposera finalement 
              à Bordeaux Biarritz à Brive. 
            Les deux formations présentent 
              cette saison des hauts et des bas assez déroutants. Les Basques, 
              intraitables en début de saison et s'affichant clairement 
              comme des postulants au titre, viennent de traverser une très 
              houleuse période. En championnat, les Biarrots viennent de 
              s'incliner à domicile à deux reprises, devant Mont 
              de Marsan et Agen, après avoir le plus difficilement du monde 
              battu Pau et Bourgoin à Aguilera. A cela, il convient d'ajouter 
              le surprenant échec à domicile également devant 
              Bristol en quarts de finale du bouclier européen. Heureusement 
              pour les Biarrots, le succès face à La Rochelle en 
              demi-finale de coupe de France et l'excellent début de championnat 
              laissent toutes leurs chances aux Basques. Ceux-ci, en forte baisse 
              de régime, peuvent donc toujours viser une place en coupe 
              dEurope pour la saison prochaine grâce à la fois au 
              championnat et à la coupe de France. Nombreuses sont les 
              formations qui doivent donc envier la position des Biarrots, quasiment 
              qualifiés pour les barrages du championnat.
            De l'autre côté, Brive 
              effectue un parcours un peu moins brillant dans l'ensemble, mais 
              meilleur au regard du dernier trimestre écoulé. Les 
              Brivistes ont débuté cette saison au plus mal, en 
              ne se qualifiant pas pour les quarts de finale du bouclier, et en 
              perdant de précieux points en championnat. Mais en triomphant, 
              certes petitement, lors des rencontres au couteau (devant Narbonne, 
              Toulouse, le Stade Français à deux reprises en championnat 
              et en coupe), les Brivistes sont en train de résister tant 
              bien que mal. Qualifiés pour la finale de la coupe de France, 
              et encore en lice pour la seconde place de leur poule, les Brivistes 
              sont toujours là, même sans convaincre. Une éclaircie 
              est apparue avec le retour de Philippe Carbonneau, lequel a permis 
              de voir son équipe sous de meilleurs jours.
            Difficile donc d'émettre un 
              avis sur cette rencontre tant les deux formations présentes 
              aiment à déjouer les pronostics. Brive paraît 
              bien plus solide individuellement, avec sa pleïade d'internationaux, 
              et n'a pas cette saison raté ses grands rendez-vous, excepté 
              son match face à Perpignan. A noter que la dernière 
              rencontre devant Aurillac n'est pas pour rassurer les supporters 
              Brivistes. De l'autre côté, le jeu Biarrot semble plus 
              cohérent, et paraît bien en place. Mais là encore, 
              le dernier match et les difficultés éprouvées 
              en mêlée par les Biarrots ne doivent pas rassurer outre 
              mesure les supporters locaux. 
            La coupe d'Europe en jeu au bout de ce 
            match risque de couper les ailes des deux protagonistes. Au niveau 
            de l'expérience, les Brivistes présentent de meilleures 
            garanties, et partent donc avec un léger avantage. Mais à 
            ce jeu, il n'est jamais bon de partir favori, et les Corréziens 
            ne pourront laisser passer la moindre occasion de scorer face à 
            des Basques qui ont cette saison à de nombreuses reprises changé 
            l'issue d'une rencontre à la toute dernière minute du 
            match. 
            Présentation de 
              la coupe de France :
            Euh... Par quel bout attaquer l'explication 
              de cette nouvelle formule, une des plus alambiquées de l'histoire, 
              de cette coupe de France. Bon, point de bla-bla verbeux, voici un 
              petit schéma qui en dira déjà bien long sur 
              cette formule :
            
            
            Pas mal, non ? ;-). Avant de compléter 
              de quelques précisions complémentaires ce schéma, 
              il n'est pas inutile de relever deux incohérences monumentales 
              de cette formule. Premièrement, sachant que le vainqueur 
              de la compétition se verra une nouvelle fois attribuer une 
              place en coupe d'Europe, vous comprendrez le risible de la situation 
              si un comité régional venait à enlever ce trophée. 
              Un Toulouse-Midi-Pyrénées en coupe d'Europe serait 
              d'un ridicule inégalé sachant que l'entité 
              toulousaine n'est qu'une sous-partie de la région Midi-Pyrénées. 
              Vous me retorquerez qu'il paraît peu probable qu'un comité, 
              composé exclusivement de joueurs de Nationale, vienne à 
              l'emporter. OK sur ce point, mais alors pourquoi faire jouer des 
              équipes qui ne peuvent ou ne doivent pas l'emporter ? Stupide, 
              non ?
            Deuxième point, la participation 
              aux comités. Etant donné comme vu précédemment 
              que les comités n'ont qu'une chance infime d'atteindre les 
              derniers matches, il devient compréhensible que les entraineurs 
              des clubs de nationale (c'est à dire les divisions 3, 4 et 
              5 de rugby, en considérant l'Elite 1 comme la première 
              division et l'élite 2 comme la seconde), rechignent à 
              lacher leurs meilleurs éléments. Et comble de l'absurde, 
              pour satisfaire la grogne justifiée de ces entraineurs de 
              nationale, ils auront le choix de libérer ou non un joueur 
              pour cette compétition. Si les chances de bien figurer des 
              comités étaient déjà faibles, on comprendra 
              aisément qu'avec une telle décision celles-ci deviennent 
              quasiment nulles.
            Pour revenir à des commentaires 
              plus factuels, on dira que cette compétition se décompose 
              en 3 phases. Les deux premières se dérouleront en 
              parallèle, avec d'un côté les clubs d'Elite 
              1, et de l'autre les comités régionaux rejoints par 
              l'Elite 2. Il y a d'ailleurs fort à parier qu'à l'issue 
              de cette première phase les comités ne soient plus 
              trop représentés à ce niveau. En effet, l'apparition 
              par vagues successives des clubs d'Elite 2 aura raison soit par 
              le niveau, soit à l'usure, de la résistance d'équipes 
              de comités. Pour l'Elite 1, avec des poules géographiques, 
              la logique devrait dans l'ensemble être respectée. 
              On regrettera là aussi cette répartition géographique 
              qui n'a pas trop de sens au niveau de l'équilibrage des forces 
              et qui fausse incontestablement l'équité des chances 
              de chacun. Quand on parle de professionnalisme, c'est vraiment à 
              tous les niveaux qu'il doit être présent, et il serait 
              temps que notre microcosme rugbystique national ne soit plus dirigé 
              par des incompétents notoires.
            Enfin, la troisième phase verra 
              le début des vrais huitièmes de finale, entre les 
              4 "rescapés" du tournoi "Elite 2-comités" 
              et les 12 qualifiés d'Elite 1. On notera que les quarts de 
              finale, joués en semaine, risquent une nouvelle fois de faire 
              grincer des dents. Il faut dire qu'avec 10 matches potentiels en 
              coupe de France, 26 en Elite 1 et 9 en coupe d'Europe, certains 
              clubs d'Elite 1 pourraient disputer 45 matches cette saison !!!